Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre suite à l'agression au cocktail molotov dont ont été victimes des pompiers gardois dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre.
Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre, un équipage de trois pompiers a été agressé par une vingtaine de personnes à la ZUP de Nîmes. Ils ont reçu des pavés et des cocktails Molotov sur le fourgon.Une enquête ouverte pour "tentative de meurtre"
Suite à cette agression d'une extrême violence, le procureur de la République à Nîmes a décidé d'ouvrir une enquête pour "tentative de meurtre", "fabrication, détention ou transport d'engin incendiaire", et "dégradations par incendie", détaillent nos confrères d'Objectif Gard.
Agression de pompiers à Nîmes: "c'est une tentative de meurtre"
Bruno Mougeot est sapeur-pompier volontaire au centre de Nîmes depuis 1989. Soit une trentaine d'années de carrière. Les conditions d'intervention dans les quartiers dit "sensibles" ont évolué. "Elles ont beaucoup changé. Avant, on était un peu dirigé par les habitants du quartier pour nous indiquer les adresses. C'était plus un accompagnement.
"On a été victime d'une énième tentative de meurtre"
Les pompiers gardois ont d'ailleurs confié à France 3 Languedoc-Roussillon qu'il s'agissait bien pour eux d'une tentative de meurtre. "On a été victime d'une énième tentative de meurtre. Après les balles que l'on a essuyées il y a trois ans, une ambulance a été victime de jets de cocktail molotov," avait lancé Patrice Cartagena, pompier et secrétaire adjoint du syndicat majoritaire Sud.
La réclusion criminelle à perpétuité encourue
Une enquête a donc été ouverte notamment pour "tentative de meurtre", des faits de nature criminelle qui font encourir la réclusion criminelle à perpétuité. Eric Maurel, le procureur de la République à Nîmes, a confié l'enquête à la Sûreté départementale de Nîmes.